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    William Sheller

     

     

    Je vous présente dans mon méli-mélo de fin de semaine des titres dans différents styles d'un artiste que j'adore , j'en ai  les  33 t , cd  ... etc  je le considère comme le plus  grand de nos compositeurs dans des styles aussi différents que   la Pop,  la Chanson française, la  Musique classique, le Pop rock, le Rock'n'roll, la Pop baroque ou la  Chamber pop . 

     

    Biographie  - source Radio France International Musique    rfi Musique

    William Sheller est un des rares chanteurs français à avoir construit son répertoire sur la base d'une exceptionnelle formation classique. L'harmonie, le solfège et le contrepoint n'ont aucun secret pour lui et écrire pour un orchestre symphonique est tout à fait dans ses cordes. Le tout pimenté, selon l'humeur, de rock'n'roll ou de science fiction donne une oeuvre à la fois populaire, intime et sophistiquée.

    suite ...

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    Les Miroirs dans la boue

    1987 Album Univers

     

     

     

    1. Dans l'orage d'une forêt sans âge
    Aux abords du Poitou
    A l'automne où je vivais chez vous
    J'ai vu le visage d'une enfant sauvage
    Qui portait un bijou
    Les yeux verts noyés de cheveux roux
    A l'automne où je vivais chez vous

    Dieu fait des images avec les nuages
    La pluie fait des miroirs dans la boue
    Je t'ai cherchée partout
    Je garde un mirage dans une drôle de cage
    Comme savent construire les fous
    Je t'ai cherchée partout
    2. Elle avait l'âge des vagabondages
    Pieds nus sur les cailloux
    Dans les rivières où viennent boire les loups
    A mon passage elle a pris mon bagage
    Elle m'a suivi partout
    Jusqu'à l'étage où j'avais mon verrou
    Les yeux verts noyés de cheveux roux
    Dieu fait des images avec les nuages
    La pluie fait des miroirs dans la boue
    Je t'ai cherchée partout
    Je garde un mirage dans une drôle de cage
    Comme savent construire les fous
    Je t'ai cherchée partout
    3. Au lend’main de l’orage
    Il restait un message :
    Vous me plaisez beaucoup
    Mais je n’pense pas avoir besoin de vous
    Les yeux verts noyés de cheveux roux
    Dieu fait des images avec les nuages
    La pluie fait des miroirs dans la boue
    Je t'ai cherchée partout
    Je garde un mirage dans une drôle de cage
    Comme savent construire les fous
    Je t'ai cherchée partout
     
    Paroliers : William Sheller
    Compositeur : William Sheller
     
     
     
    Le témoin magnifique 
    1989 Album Ailleurs

       
    - Prélude à tempo d'un jogger
    (instrumental)
    2'00
    - Cadenza del sol
    (instrumental)
    1'00
    - Chant du témoin 4'55
     
     
     
     
     
     
     
    À l'autre bout du monde,
    Il n'y a rien
    Que le tonnerre qui gronde
    Sur de longs chemins
    À l'autre bout du monde,
    On se retourne, on s'en revient
    On sait qu'on n'ira pas plus loin
    On n'y peut rien.
    Et si je marche encore un peu jusqu'au matin
    J'irais m'assoir au tout dernier bord de la fin.
    Si seulement la Terre était ronde
    On pourrait même aller plus loin
    À l'autre bout du monde,
    On n'oublie rien
    Les idées vagabondes
    Sur de longs chagrins
    À l'autre bout du monde,
    Je n'sais même pas c' que tu deviens
    Est-ce -que tu penses encore à nous
    Tu dors si loin
    Sais tu toujours chanter les mots dont je suis fou
    La lune blonde qui voit tout
    Ne me dis rien.
    Si seulement la Terre était ronde,
    J'irais te retrouver plus loin
    À l'autre bout du monde, On n'y laisse rien
    Je ramènerais mon ombre
    Sur les longs chemins
    De l'autre bout du monde
    Un jour ou l'autre on en revient
    Parce qu'on n'peut pas aller plus loin
    On n'y peut rien.
    J'au vu le soleil se lever, par en dessous
    Je sais qu'il tourne autour de nous
    Et tout va bien
    Si seulement la Terre était ronde
    Ça n'servirait peut être à rien
    Si seulement la Terre était ronde
    Ça n'est qu'un rêve et ça n'vaut rien
    Ça n'est qu'un rêve et ça n'vaut rien {3x}
     
    Paroliers : William Sheller
    Compositeur : William Sheller
     
     
      
     
     
     
    Le Nouveau Monde
    1987 Album Univers
     
     
     
     
     
    ""

    Vous qui restez si bien de glace
    Souffrez que mes mots dépassent
    Le peu de raison que je tienne
    Quand vous laissez ma peine
    En disgrâce
    Devant votre indifférence

     
    Je perds un amour immense
    Pour lequel j'avais au départ
    Comme aux jeux de hasard
    Peu de chances

    Long est le chemin
    Qui me mène vers le nouveau monde
    Aussi longue est la nuit
    Qui me fait penser à vous

    Même les Princes des Maisons de France
    Avec leurs magnificences
    N'égaleront jamais au bout
    Cet orgueil qui se joue d'insolence
    Des opéras de misère
    Vous feront gloire de l'enfer
    Où je vais tomber à genoux
    En découvrant le goût
    De l'absence

    Long est le chemin
    Qui me mène vers le nouveau monde
    Aussi longue est la nuit
    Qui me fait penser à vous
     
    Paroliers : William Sheller
    Compositeur : William Sheller
     
     
     
     
    Une Belle Journée
    2015 Album Stylus
     
     
     
     
     
    Rester la nuit pour observer les étoiles
    Couché sur le dos dans le frais du gazon
    Ça suffirait parfois pour qu'au delà des illusions
    On puisse se dire "Y'a d'bons moments quand même!"
    Se lever quand la brume étendra ses voiles
    Aux jardins bleus dont on n'voit même plus le fond
    faire quelques pas et regarder jusqu'à l'horizon
    Où l'on sait qu'au delà quelqu'un vous aime
    Je l'sens bien déjà, c'est une belle journée pour moi
    Mais toi ça va? Ca n'dure pas c'est pas fait pour ça
    C'est une belle journée pour moi
    Prendre un peu la lumière au soleil qui brûle
    Ça n'est pas bon c'est vrai mais ça fait du bien
    Ne pas avoir à être dispo pour trois fois rien
    Laisser couler les heures à la pendule
    Aux derniers feux tout au loin d'un ciel immense
    Guetter le tout dernier rayon vert du soir
    Et tout là haut voir passer ton avion rouge et noir
    Tu me reviens je m'dis que j'ai d'la chance
    Alors finira une bien belle journée pour toi et moi ça va?
    On aura, qui vivra verra, bien d'autres journées comme ça
    Ce soir finira une bien belle journée pour toi et moi ça va?
    On aura, qui vivra verra, bien d'autres journées comme ça
    Tidida, padadadidida...
    C'est une belle journée pour moi.
     
     
     
    Paroliers : William Sheller
    Compositeur : William Sheller
     
     
     
    Chanson d'Automne
    2004 - Album Épures
     
     
     
     
    C'est une chanson pour l'automne
    Pour les jours où y'a personne
    Quand la ville est sous la pluie.
    C'est une chanson que je te donne
    Tu jettes ou tu fredonnes
    Elle me servira aussi.Si tu n'aimes pas trop la foule
    Si parfois comme moi la vie te saoûle un peu
    Si tu te sens rouler en boule
    Ou si le mauvais sort te blackboule hors du jeu
    N'oublie pas qu'on est deux.
    C'est une chanson qui consume
    Les petits malheurs qu'on s'exhume
    Qu'on est tout seul à savoir.
    Quand on partage à la brume
    La solitude de la lune
    Devant son grand écran noir.
    Si tu n'aime pas trop la foule
    Si parfois comme moi la vie te saoûle un peu
    Si tu te sens rouler en boule
    Ou si le mauvais sort te blackboule hors du jeu
    N'oublie pas qu'on est deux.
    C'est une chanson que j'te donne
    Comme un gilet qu'on boutonne
    Pour se réchauffer la vie
    Je t'ai tout dit
     
    Paroliers : William Sheller
    Compositeur : William Sheller
     
     
    Youpylong
    2015 Album Stylus
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
    Depuis peu que j'ai fait fortune, je m'suis acheté un jardin sur la Lune
    Juste du côté que l'on n'voit pas.
    Imaginez un champ d'herbe rose
    Une maison jaune au bord d'un étang.
    Où l'on peut voir la terre nager dedans.
    Passe un vol de libellules qui frisent l'eau qui dort
    Devant les yeux incrédules d'un escargot qui sort.
    Des papillons que l'on découpe dans des cahiers de papier blanc
    Prennent leurs couleurs au fil du vent.
    Y'a rien qui mord, y'a rien qui pique, derrière les collines on entend
    Tous les vieux airs d'un flon-flon permanent.
    C'est un jardin des merveilles où l'on ne vit qu'à deux.
    Il n'y en a pas deux pareils, tu viendras si tu veux.
    Je sais bien que le jour se lève et c'est chacun pour soi
    Mais si tu crois que je vis un rêve, ne me réveille pas.
     
    Paroliers : William Sheller
    Compositeur : William Sheller
     
     
     
     

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