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    Marie-Paule Belle

    Je vous présente dans mon méli-mélo de fin de semaine des titres d'une artiste que j'adore , j'en ai  les 45 et 33 t et j'ai eu la chance immense d'assister à un de ses spectacles "Marie-Paule Belle chante Barbara" . Elle était seule en scène , sa voix , son émotion, son piano et les textes de Barbara ... j'en ai des frissons rien que d'y repenser . 

     

    Biographie - source  Universal Music

    Née à Pont-Sainte-Maxence (Oise) le 23 janvier 1946, Marie-Paule Belle est la fille d'un médecin et d'une mère d'origine corse qui lui enseigne les rudiments du piano.

    A la fin de l'adolescence, Marie-Paule Belle quitte le domicile niçois pour s'installer à Paris où elle suit des études en psychologie (sujet du doctorat : « Angoisse et expression »). Amateur des cabarets de la Rive Gauche, elle se voit bien chanter. Ce qu'elle ne tarde pas à faire avec son ami le parolier (et futur scénariste) Michel Grisolia.

    « La Parisienne »

    Marie-Paule Belle débute en 1970 au cabaret l'Ecluse, comme Barbara dix ans auparavant, s'accompagnant à la guitare plutôt qu'au piano. De sa rencontre avec l'écrivain Françoise Mallet-Joris naissent quelques chansons gouailleuses et rigolotes. Son premier album, sorti en 1974 et salué par l'Académie Charles-Cros, contient « Wolfgang et moi ». Il est suivi d'une tournée avec Serge Lama (elle lui composera « Mon nez »).

    Le succès arrive en 1976 avec une chanson sur les aventures d'une Provinciale débarquée dans la capitale, « La Parisienne », dont les paroles font sensation : « Je ne suis pas nymphomane / On me blâme, on me blâme / Je ne suis pas travesti / Ça me nuit, ça me nuit ». Le 45 tours se transforme en disque d'or. Marie-Paule Belle remplit l'Olympia de Paris et le Théâtre des Variétés.

    Hauts et bas

    Malgré d'autres hits (« Les Petits patelins » « Berlin des années vingt »), la chanteuse au piano espace ses concerts et se raréfie sur disque. Elle publie son autobiographie, Je ne suis pas parisienne, ça me gêne (Carrère-Lafon). Nommée Chevalier des Arts et Lettres en 1988 après la sortie de L'Heure d'Eté, elle se tourne vers le théâtre et écrit un opéra-bouffe inédit avec Françoise Mallet-Joris (Lucrèce Borgia).

    Marie-Paule Belle retourne à la scène en 1995 aux Francofolies et sort le disque live Il N'y A Jamais de Hasard enregistré au Théâtre de Dix-Heures. L'album studio Quand Tu Passes (devenu Une Autre Lumière) sort en 1999, suivi d'un spectacle en hommage à Barbara (Marie-Paule Belle Chante Barbara). 2005 est l'année du disque Un Pas de Plus et l'année suivante celle d'un rôle dans Les Monologues du vagin. Depuis, ses activités sont partagées entre théâtre, spectacle (un Olympia en 2008) et rééditions (un DVD Numéro 1, un concert à l'Olympia en 1978 numérisé en 2008).

     

    Quand nous serons amis   -  

     

     

     

     

    Café Renard - 

     

     

    La petite écriture grise - 

     

     

    Elle est morte la voisine
    Dans sa modeste cuisine
    Impeccablement cirée
    On la connaissait très bien
    On le supposait du moins
    Lorsque l'on a retrouvé

    Dans un vieux cahier de toile noire

    Elle avait noté son histoire
    Pour un inconnu qui la comprendrait
    Mais le temps qu'on le trouve et le lise
    Sa petite écriture grise
    S'est effacée avec son secret
    Elle était veuve dit-on
    D'un médecin du canton
    Unanimement aimé
    Elle en parlait rarement
    Mais sur sa tombe elle allait
    Chaque soir depuis dix ans
    Dans un un cahier de toile noire
    Avec des images dérisoires
    Elle avait voulu peindre leur amour
    Il en reste quelques fleurs séchées
    Une larme délavée
    Le reste est mort pour toujours
    Elle était belle dit-on
    Lui était fidèle et bon
    Et banalement heureux
    On ne les remarquait pas
    Maintenant qu'ils ne sont plus là
    On voit qu'ils nous manquent un peu
    Dans le vieux cahier de toile noire
    J'ai voulu lire leur histoire
    Comprendre leur bonheur discret
    Mais le temps qu'on le trouve et le lise
    La petite écriture grise
    S'est effacée avec leur secret

     

     

    Attendez que ma joie revienne de Barbara 

    En live tel que j'ai pu l'écouter , une interprétation émouvante et superbe 

     

     

    Attendez que ma joie revienne
    Et que se meure le souvenir
    De cet amour de tant de peine
    Qui n'en finit pas de mourir.
    Avant de me dire je t'aime,
    Avant que je puisse vous le dire,
    Attendez que ma joie revienne,
    Qu'au matin je puisse sourire.

    Laissez-moi. Le chagrin m'emporte
    Et je vogue sur mon délire.
    Laissez-moi. Ouvrez cette porte.
    Laissez-moi. Je vais revenir.
    J'attendrai que ma joie revienne
    Et que soit mort le souvenir
    De cet amour de tant de peine
    Pour lequel j'ai voulu mourir.
    J'attendrai que ma joie revienne,
    Qu'au matin je puisse sourire,
    Que le vent ait séché ma peine
    Et la nuit calmé mon délire.
    Il est, paraît-il, un rivage
    Où l'on guérit du mal d'aimer.
    Les amours mortes y font naufrage,
    Epaves mortes du passé.
    Si tu veux que ma joie revienne,
    Qu'au matin, je puisse sourire
    Vers ce pays où meurt la peine,
    Je t'en prie, laisse-moi partir.
    Il faut de mes amours anciennes
    Que périsse le souvenir
    Pour que, libérée de ma chaîne,
    Vers toi, je puisse revenir.
    Alors, je t'en fais la promesse,
    Ensemble nous irons cueillir
    Au jardin fou de la tendresse
    La fleur d'amour qui va s'ouvrir
    Mais c'est trop tôt pour dire je t'aime,
    Trop tôt pour te l'entendre dire.
    La voix que j'entends, c'est la sienne.
    Ils sont vivants, mes souvenirs.
    Pardonne-moi: c'est lui que j'aime.
    Le passé ne veut pas mourir.
     
    Paroliers : Barbara
     
    La petite cantate  -
     

      Et je ne pouvais finir sans son interprétation de La petite cantate 

    Chanson écrite par Barbara en hommage à sa pianiste Liliane Benelli  , morte dans un accident de voiture le 12 Août 1965 . Elle était la fiancée de Serge Lama qui était dans la voiture . Il en sortit le seul vivant mais avec d'énormes séquelles ( le conducteur , frère d'Enrico Macias, décéda lui aussi  ). Serge Lama mettra des années à faire le deuil de sa fiancée . 

     

    Serge Lama fête ses 60 ans à Bercy

    A la demande de Serge Lama, Marie Paule Belle clôture le spectacle par la chanson "Une petite cantate" de Barbara

    Février 2003

     

     

     


    10 commentaires
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     Jekyll & Hyde est une comédie musicale-thriller basée sur le roman  L'Étrange Cas du docteur Jekyll et de M. Hyde par Robert Louis Stevenson .Initialement conçu pour la scène par Frank Wildhorn et Steve Cuden, il propose de la musique par Wildhorn, un livre écrit par Leslie Bricusse et les paroles par Wildhorn, Bricusse et Cuden

    L'album-concept est de 1990 avec Linda Eder Lucy/Emma - plus tard Emma devînt Lisa et Colm Wilkinson Jekyll / Hyde

    Once Upon a Dream , Il était une fois un rêve, est une belle chanson tirée de la comédie musicale  

    L'album-concept démarre sur Once Upon a Dream chantée par Lisa / Linda Eder , magnifique sur cet album ...   ICI 

    La dernière chanson de l'album-concept est aussi Once Upon A Dream mais chantée par Jekyll / Colm Wilkinson et avec des paroles différentes car leur rêves sont différents .  

    Lisa / Linda Eder  parle d'une rêve d'amour , Jekyll / Colm Wilkinson parle de son rêve pour l'humanité .

    Dans les deux cas le rêve est brisé et ils se retrouvent seuls .

     Synopsis 

    L’histoire se situe au 19ème siècle et raconte la lutte entre le bien et le mal d’un brillant docteur dont les expériences sur la personnalité humaine ont de graves conséquences. Convaincu que le remède pour la maladie mentale de son père réside dans la séparation de la mauvaise nature humaine de la bonne, Dr. Henry Jekyll libère involontairement son côté sombre, Edward Hyde, qui fera des ravages dans les rues de Londres.

     

         

     

     

     

     

     

    texte pour Jekyll

     

    Once upon a dream,

    I conceived a perfect plan,

    That would change the face of man,

    Once upon a dream.

    For it was my dream,

    To create a perfect world,

    From this cold imperfect world,

    Once upon a dream.

    And I was unafraid,

    The dream was so enticing,

    But now I see it fade,

    And I stand here alone.

    Once upon a dream,

    All I had to do was try,

    Too late now to wonder why,

    It can never be.

    Could I begin again?

    Once upon a dream.

     

    Il était une fois un rêve,

    J'ai conçu un plan parfait,

    Qui changerait la face de l'humanité,

    Il était une fois un rêve.

    Car c'était mon rêve,

    Pour créer un monde parfait,

    De ce monde froid et imparfait,

    Il était une fois un rêve.

    Et je n'avais pas peur,

    Le rêve était si séduisant,

    Mais maintenant, je le vois s'estomper,

    Et je suis seul ici.

    Il était une fois un rêve,

    Tout ce que j'avais à faire, c'était d'essayer,

    Trop tard pour se demander pourquoi,

    C'est impossible.

    Pourrais-je recommencer ?

    Il était une fois un rêve.

     


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    Mort Shuman

     

     

    Avec nostalgie je vous présente dans mon méli-mélo de fin de semaine des titres de Mort Shuman . 

    Je l'adorais et ne me résouds à cet "oubli" qui semble entourer ses compositions , ses chansons et sa voix .

     

    Biographie - source Universal - Sophie Lespiaux

     

    Né le 12 novembre 1936 à Brooklyn, Mortimer Shuman, fils de polonais émigré aux États-Unis, connaît une enfance difficile. Ce jeune mélomane apprend la musique classique et le piano au Conservatoire de New York, tout en s'imprégnant de rhythm'n'blues et de jazz.

    En 1958, il rencontre le bluesman Doc Pomus avec qui il écrit plusieurs centaines de chansons, notamment pour Elvis Presley (vingt-quatre morceaux en tout, dont « Surrender » et « Little Sister - His Latest Flame » en 1961, « Viva Las Vegas » et « Kiss Me Quick » en 1964) et les Drifters (dont « Save The Last Dance For Me », « I Count The Tears » et « Magic Moment » en 1960, « Sweet for My Sweet » en 1961).

    En 1965, après l'accident de Doc Pomus qui le laisse paralysé, Mort Shuman s'installe à Londres et écrit beaucoup pour les vedettes pop comme The Hollies (« Here I Go Again ») ou The Small Faces (« Sha-La-La-La-Lee »), avant de se passionner pour Jacques Brel. En 1968, il lui rend un vibrant hommage en montant la comédie musicale (basée sur des chansons de Brel traduites en anglais) JacquesBrel Is Alive, And Well, And Living In Paris, qui fait un triomphe à Broadway, où le spectacle reste plusieurs années à l'affiche.

    Mort Shuman arrive alors en France en 1972, précédé d'une légende. Très vite, il décide de chanter lui-même en français et collabore avec Étienne Roda-Gil. Son premier 33 tours, Amerika (1972), connaît d'emblée un énorme succès, grâce aux chansons « Le Lac Majeur », « Shami-sha » et « Brooklyn By The Sea » (texte d'Étienne Roda-Gil), évocation de la vie d'un vieux quartier new-yorkais où se retrouvaient les Juifs d'Europe de l'Est et les ex-révolutionnaires dans les années 1920.

    Son répertoire s'enrichit encore de quelques tubes avec « Écoute ce que je vais te dire » et « Blake » issus de l'album Voilà Comment... (1973), « Papa Tango Charly » d'Imagine (1976) ou « My Name Is Mortimer » (1977). Il dirige malgré tout sa carrière d'interprète avec un certain dilettantisme, préférant se consacrer à la composition de chansons et de musiques de films, comme À Nous les Petites Anglaises (1976) et l'Hôtel de la Plage (1978) de Michel Lang, avant de l'interrompre en 1982.

    Mort Shuman s'en retourne alors à Londres pour se vouer à la comédie musicale. Mais Budgie, avec Adam Faith dans le rôle principal, s'avère un cuisant échec. Mort Shuman s'employe à d'autres spectacles lorsqu'il succombe dans un hôpital londonien, à la suite d'une opération en urgence, le 2 décembre 1991 ( cancer du foie) 

    Il repose au cimetière des Pins-Francs, sur la rue Soubiras à Caudéran  ( Bordeaux - Gironde)

     

    la magnifique chanson "Imagine "

     

     

     

    Ne bouge plus
    Reste comme ça
    Couvre d'un drap
    Ta jambe nue
    Ne souris pas
    Ce n'est pas drôle
    Je ne vois pas
    Mes mains te frôlent
    Baisse les yeux
    Que je voie mieux
    Tes longs cils noirs
    Ton doux regardImagine
    Imagine un peu
    Que nous ne sommes
    Que nous ne sommes que tous les deux
    Oh! Imagine
    Imagine seulement
    Que l'espace n'est pas le temps Regarde-moi
    Étends ton bras
    Baisse le store
    Je vois dehors
    Ne pleure pas
    Ça n' sert à rien
    On est si bien
    Reste comme ça
    C'est merveilleux
    Ouvre les yeux
    Que tu es belle
    Toute cruelleImagine
    Imagine un jour
    Où il faudra
    Où il faudra faire un détour
    Oh! Imagine
    Imagine un peu
    Que c'est un moment merveilleux
    Tes cheveux longs
    Éparpillés
    Sur l'édredon
    Sont tout mouillés
    Ta main se pose
    Ton front se plie
    Je me repose
    Sur ton ennui
    L'ennui est beau
    Quand tu souris
    Il fait trop chaud
    Ouvre la vie
    Imagine
    Imagine l'instant
    Où nous n'aurons
    Où nous n'aurons plus un moment
    Oh! Imagine
    Imagine maintenant
    Fais moins de bruit
    On nous entend...
     
    Paroliers : Mort Shuman / Elisabeth Marie Madeleine Moreau / Jean Roland Francois Musy
     
     

    "Brooklyn by the sea"

     

     

    Brooklyn by the sea
    Dimanche après-midi
    C'est une vieille promenade
    Sur de longues planches malades
    C'est la mer Noire en petit
    Tout le long de Brighton Beach
    A Brooklyn by the sea

    A Brooklyn by the sea
    Les vieillards assis
    Se racontent les histoires
    Les défaites et les vieilles gloires
    Les exodes et les fusils
    Quand ils étaient loin d'ici
    De Brooklyn by the sea
    Si tu viens ici
    Saute dans un taxi
    Dis au driver "Brighton Beach"
    Brooklyn by the sea
    C'est loin de la vie
    C'est comme un pays
    Que New York secoue et regarde
    Comme ses rires ou ses lézardes
    Où tous ses rêves ont vieilli
    Tout le long de Brighton Beach
    A Brooklyn by the sea
    Si tu viens ici
    Saute dans un taxi
    Dis au driver "Brighton Beach"
    Brooklyn by the sea
    Si tu viens ici
    Saute dans un taxi
    Dis au driver "Brighton Beach"
    Brooklyn by the sea
    Brooklyn by the sea
    Raconte sa vie
    For the Spartacus brigade
    Yes Madrid was Wonder barer
    Les survivants sont assis
    Tout le long de Brighton Beach
    A Brooklyn by the sea
    Si tu viens ici
    Saute dans un taxi
    Cette race va disparaître
    Courrais-tu vers un peut-être
    Un dimanche après-midi
    A Brooklyn by the sea
    La la la la la
    La la la la la
    La la la la la la la
    La la la la la la
    La la la la la
    La la la la la
    La la la la la la la
    La la la la la la
     
    Paroliers : Etienne Roda-Gil / Mort Shuman

     

    "La Lampe" d'une sensualité rare 

     

     

     

    Avant de faire l'amour
    Quand tu sors d'un bain d'eau
    Avant de faire l'amour
    Le corps plein de repos
    Quand tu vois mon regard
    Qui contemple bizarre
    Ces endroits dévoilés
    Que tu voudrais cacher
    Tu défais tes cheveux
    Tu baisses un peu les yeux
    Dans mes bras tu te jettes
    Un petit peu inquiète
    Ce qui va se passer
    Tu le sens je le sais
    Mais tu veux faire semblant
    Pour jouer à l'enfant
    Et tu rallumes la lampe
    Toujours la même lampe

    Pendant qu'on fait l'amour
    Je cherche à rechercher
    Pendant qu'on fait l'amour
    Dans tes yeux cette buée
    Qui prouve ton plaisir
    Mais je te sens raidir
    Tu me griffes le dos
    Tu casses un bibelot
    Et je sens ta cambrure
    Trembler dans un murmure
    Mais quand tes mains pudiques
    Oublient le nostalgique
    Là tu te laisses aller
    Oublier, caresser
    Le moment est venu
    Où l'on est vraiment nus
    Tu renverses la lampe
    Toujours la même lampe
    Après avoir fait l'amour
    On se sent tellement bien
    Après avoir fait l'amour
    Pourtant je ne fus rien
    Ton corps enduit de sueur
    Tu as eu un peu peur
    On voudrait se parler
    Mais on s'est tout avoué
    Ton corps dans le sillage
    De ce plaisir sans âge
    Je veux te regarder
    Ton corps vient de m'aimer
    Tu t'es déjà blottie
    A moitié endormie
    Je te voudrais encore
    Mais je couvre ton corps
    Et j'éteins la lampe
    Toujours la même lampe
     
    Paroliers : Elisabeth MOREAU / Mort SCHUMAN / Jean MUSY
     
     
     

    Un joyau de tristesse et de mélancolie    " Voilà comment tu m'as laissé" 

     

     

     

     

    J'ai presque disparu
    Enfoui par la grève
    Comme une épave grise
    Rejetée par la mer

    Comme une fleur brûlée
    Au milieu des banquises
    Comme un grand feu cerné
    Au milieu de la mer
    Voilà comment tu m'as laissé
    Voilà comment tu m'as laissé
    Comme un enfant martyr
    Répétant son solfège
    Un beau jour de printemps
    Dans un salon désert
    Comme un bouquet d'orties
    Jeté sur un cortège
    De petites filles blondes
    Aux mollets découverts
    Voilà comment tu m'as laissé
    Voilà comment tu m'as laissé
    Comme la fleur du chardon
    Dressée et qui s'afflige
    De se retrouver peinte
    Au milieu du blason
    Comme la vie qui se perd
    Au fond des marchandises
    Comme d'un crucifié on fait la religion
    Voilà comment tu m'as laissé
    Voilà comment tu m'as laissé
    Comme la vie qui s'en va
    Sans prendre de valise
    Comme l'amour qui s'éteint
    Quand se tait la passion
    Voilà comment tu m'as laissé...
     
    Paroliers : Mort Shuman / Etienne Roda Gil

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